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L'inconscient, un ami qui vous veut du bien



L'inconscient, un ami qui vous veut du bien
Dans notre culture, le conscient est en général présenté comme une partie noble de notre cerveau. Il est une espèce de patriarche, détenteur du pouvoir de la connaissance et des clés pour accéder au futur. Il est la source de nos pensées, il nous différencie de l’animal.

Comment ne pas l'aduler ? Le conscient est aussi associé à l’esprit. Quand il est malade, on entre dans la folie, c’est-à-dire la maladie psychiatrique grave.

D’où l’expression traditionnelle, « il n’est pas sain d’esprit ». L’inconscient se trouverait dans une espèce de pénombre ou d’obscurité. Il prend en charge notamment les pulsions, et nos fonctions qualifiées d’automatiques. On évite de parler de ce qui le concerne.

Pipi, caca, digestion, respiration, expectoration ne sont pas des sujets à aborder dans la bonne société. Il s’occupe du sale boulot, et par association d’idée, il devient la partie sale de notre corps, et même parfois diabolique. Pas étonnant alors que cette représentation corporelle démoniaque nous en éloigne et que nous privilégions le conscient et l’esprit.

Dès l’enfance, les parents et le système éducatif misent un maximum sur le conscient des enfants. L’intellect, la pensée et la réflexion sont valorisés, alors que le sport et les activités créatrices instinctives sont relégués au deuxième plan. Arrêtons de le prendre pour une décharge

En pratique, les parties non conscientes sont délaissées. Elles servent de dépotoir, de zone de décharge dans laquelle nos conflits intérieurs non résolus, nos traumatismes sont recouverts d’un voile pudique, d’une ou plusieurs couvertures ou profondément enterrés. Les décharges publiques étaient, avant d’être transformées, des zones géographiques agréables à vivre, souvent éloignées des habitations.

On y a enseveli des tonnes de déchets qui peu à peu remontent à la surface ou diffusent dans les nappes phréatiques polluant la terre, l’eau et l’atmosphère. Cette pollution est source de maladies. Le problème n’est pas la zone géographique de décharge, mais ce qu’on y a mis, en refusant de le traiter correctement. Ces lieux isolés indispensables regroupaient des espèces végétales et animales qui permettaient de maintenir un équilibre écologique nécessaire à la survie de l’humanité.

Les zones non conscientes de notre organisme sont aussi des zones écologiquement importantes. Elles sont le garant de notre survie. En y accumulant nos déchets psychologiques, nous empêchons notre organisme de fonctionner dans de bonnes conditions.

Tout particulièrement les déchets psychologiques qui sédimentent au fil des premières années de la vie. Les conséquences sont souvent à retardement. L’accumulation est particulièrement nocive.

Respecter le non-conscient Pour certains, la conscience est apparue avec l’évolution des êtres vivants, chez l’espèce humaine, ou tout au moins dans les espèces évoluées. Elle serait issue des structures non conscientes plus animales.

Elle a donc au départ été créée pour optimiser le non-conscient. En tentant de contrôler et d’asservir le non-conscient et l’inconscient, le conscient se coupe d’une grande partie des ressources de l’inconscient. Il l’empêche, alors de fonctionner dans les meilleures conditions.

Car l’asservissement bloque l’épanouissement. Conscient et inconscient peuvent aussi être considérés comme un tout. Comme le Yin et le Yang, ils ne peuvent exister l’un sans l’autre. La tentative de domination d’un élément par l’autre est là aussi, vaine et contraire à la vie. Quand nous refusons nos émotions, quand nous ne prenons pas le temps d’accueillir avec bienveillance nos sensations, nous empêchons notre inconscient d’être à son niveau optimal.

C’est alors que les perturbations hormonales et immunitaires débutent, puis que la maladie s’installe plus facilement et que notre espérance de vie raccourcit. Conscient et non-conscient sont indissociables, ils gagnent à fonctionner en harmonie.

Dès que le conscient se remet à considérer le non-conscient comme son meilleur ami, à le respecter, à lui permettre de s’exprimer, nous inversons les processus morbides et nous gagnons en sérénité. En redonnant sa place à l’inconscient, nous lui permettons de s’épanouir. Nous devenons réellement nous-même. Il peut faire émerger dans la conscience les pensées qui nous caractérisent. Comment redonner sa place à l’inconscient ?

Pour y accéder, il faut comprendre et accepter quelques notions simples : 90 à 95 % de notre fonctionnement global dépend des structures non conscientes. Rythme cardiaque, marche, la plupart de nos activités quotidiennes sont exécutées automatiquement sans que nous ayons besoin de réfléchir.

Les zones anatomiques de la conscience dans le cerveau sont toutes petites en comparaison de nos autres structures. L’inconscient est donc le plus grand représentant de notre identité. Il n’est pas réaliste de penser que les 5 % de conscient vont dominer les 95 % de non-conscient. Sa fonction première est la survie de l’organisme et la pérennité de l’espèce. Il prend effectivement en charge les fonctions immunitaires, digestives, respiratoires, cardiaques, hormonales. Le potentiel d’auto-guérison est énorme.

Notre inconscient dispose d’outils extrêmement puissants permettant de tuer des cellules, d'activer des régénérations cellulaires, de cicatriser des tissus, de rétablir un flux circulatoire, de changer la température de notre corps…

Les structures non conscientes sont trop souvent ignorées ou diabolisées. Elles sont pourtant les plus intéressées à notre survie, et donc la guérison.




Rédigé le 12/12/2016 à 23:19 modifié le 20/02/2017

Laurent Gross
Vice-Président de France EMDR-IMO ®, Hypnothérapeute à Paris, Chargé d'Enseignement en Hypnose... En savoir plus sur cet auteur

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Tags : Inconscient




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