Le secteur du bio ne connaît pas la crise, si l’on en croit les chiffres révélés fin mai par l’Agence bio à l’occasion du lancement du Printemps bio.
La preuve : en 2008, le marché a augmenté de 25 %, atteignant un chiffre record de 2,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 65 % en trois ans. Si l’agriculture biologique a progressé en 2008 atteignant 2,12 % de la surface agricole utilisée, elle se situe encore loin cependant des objectifs fixés par le Grenelle pour 2012 de tripler les surfaces.
En 2008, 13.298 exploitations agricoles sont engagées dans l’agriculture biologique, soit une hausse de 11 %, alors que le nombre d’hectares en conversion en 2008 a progressé de 36 % (soit maintenant 580.000 hectares consacrés à l’agriculture biologique).
En pourcentage de surface agricole consacrée au biologique, la France reste l’un des plus mauvais élèves de l’Europe, loin derrière l’Italie, premier pays bio européen, qui regroupe deux fois plus de terres consacrées à cette culture. Le constat se révèle pourtant sans appel, les Français sont de plus en plus demandeurs de produits bio.
Et cette croissance du marché concerne tous les produits et tous les circuits de distribution : grandes surfaces (en hausse de 39 % en 2008 et de 75 % en trois ans), magasins bio (ventes multipliées par deux entre 2005 et 2008), vente directe, petits commerces « traditionnels ».
La demande est là mais l’offre suit-elle ?
« On estime que 30 % des produits bio viennent de l’étranger, répond Elisabeth Mercier, de l’agence Bio. Parmi eux, un tiers de produits impossibles à produire en France (comme le café ou les fruits exotiques), un deuxième tiers des produits pour lesquels nous n’avons pas de réels atouts », et enfin les produits sur lesquels les agriculteurs bio misent de plus en plus.
Le pourcentage des produits bio importés devrait donc baisser dans les années à venir. Sur les 4 premiers mois de l’année 2009, on estime que 11 agriculteurs supplémentaires par jour se sont mis à la production bio, en particulier dans le domaine de la vigne. Le produit ayant le plus fort taux de recrutement de nouveaux consommateurs en 2008 demeure le vin issu de raisins de l’agriculture biologique. Dans le trio de tête des raisons de consommation les plus citées par les consommateurs acheteurs figurent la qualité et le goût des produits et des préoccupations sanitaires et environnementales.
Des cantines bio
Par ailleurs, une étude CSA-Agence bio montre qu’un tiers des établissements de restauration collective propose déjà des produits bio, au minimum « de temps en temps ». 71 % d’entre eux affirment qu’ils proposeront des plats ou des menus bio à l’horizon 2012.
Au premier rang desquels se situent les cantines des établissements scolaires. Ces promesses devraient satisfaire tous les parents soucieux de la qualité de l’alimentation de leurs enfants, et qui se mobilisent pour que le bio devienne une réalité dans toutes les cantines.
Au regard de l’enquête pas moins de 78 % des parents des enfants n’ayant jamais eu de repas préparés à l’aide de produits biologiques souhaiteraient que leurs enfants en aient. Ils sont même en moyenne prêts à payer 6 % de plus pour que leurs enfants bénéficient de produits bio à l’école.
La preuve : en 2008, le marché a augmenté de 25 %, atteignant un chiffre record de 2,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 65 % en trois ans. Si l’agriculture biologique a progressé en 2008 atteignant 2,12 % de la surface agricole utilisée, elle se situe encore loin cependant des objectifs fixés par le Grenelle pour 2012 de tripler les surfaces.
En 2008, 13.298 exploitations agricoles sont engagées dans l’agriculture biologique, soit une hausse de 11 %, alors que le nombre d’hectares en conversion en 2008 a progressé de 36 % (soit maintenant 580.000 hectares consacrés à l’agriculture biologique).
En pourcentage de surface agricole consacrée au biologique, la France reste l’un des plus mauvais élèves de l’Europe, loin derrière l’Italie, premier pays bio européen, qui regroupe deux fois plus de terres consacrées à cette culture. Le constat se révèle pourtant sans appel, les Français sont de plus en plus demandeurs de produits bio.
Et cette croissance du marché concerne tous les produits et tous les circuits de distribution : grandes surfaces (en hausse de 39 % en 2008 et de 75 % en trois ans), magasins bio (ventes multipliées par deux entre 2005 et 2008), vente directe, petits commerces « traditionnels ».
La demande est là mais l’offre suit-elle ?
« On estime que 30 % des produits bio viennent de l’étranger, répond Elisabeth Mercier, de l’agence Bio. Parmi eux, un tiers de produits impossibles à produire en France (comme le café ou les fruits exotiques), un deuxième tiers des produits pour lesquels nous n’avons pas de réels atouts », et enfin les produits sur lesquels les agriculteurs bio misent de plus en plus.
Le pourcentage des produits bio importés devrait donc baisser dans les années à venir. Sur les 4 premiers mois de l’année 2009, on estime que 11 agriculteurs supplémentaires par jour se sont mis à la production bio, en particulier dans le domaine de la vigne. Le produit ayant le plus fort taux de recrutement de nouveaux consommateurs en 2008 demeure le vin issu de raisins de l’agriculture biologique. Dans le trio de tête des raisons de consommation les plus citées par les consommateurs acheteurs figurent la qualité et le goût des produits et des préoccupations sanitaires et environnementales.
Des cantines bio
Par ailleurs, une étude CSA-Agence bio montre qu’un tiers des établissements de restauration collective propose déjà des produits bio, au minimum « de temps en temps ». 71 % d’entre eux affirment qu’ils proposeront des plats ou des menus bio à l’horizon 2012.
Au premier rang desquels se situent les cantines des établissements scolaires. Ces promesses devraient satisfaire tous les parents soucieux de la qualité de l’alimentation de leurs enfants, et qui se mobilisent pour que le bio devienne une réalité dans toutes les cantines.
Au regard de l’enquête pas moins de 78 % des parents des enfants n’ayant jamais eu de repas préparés à l’aide de produits biologiques souhaiteraient que leurs enfants en aient. Ils sont même en moyenne prêts à payer 6 % de plus pour que leurs enfants bénéficient de produits bio à l’école.
Si j'avais su ce que c'était, je n'aurais jamais fait ça: la grande désillusion des jeunes ostéopathes.
Formation à Paris
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