Médecines Douces
 rajae
Ose devenir ce que tu es
Lundi 27 Avril 2009

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Bonjour,

C'est en souffrance que je vous écris ... J'ai un gros problème de procrastination qui m'a mené par le passé à être licencié et je pense que je prends le même chemin aujourd'hui. Je suis désespérée et complètement bloquée en terme d'action. Hier soir, je me suis dit que je ne pouvais pas aller travailler car je n'ai rien fait de ce que l'on attendait de moi et je suis en vacances jeudi. Mon réflexe a été de me dire je vais trouver un moyen d'expliquer mon absence de ces 3 jours ... Tous les vendredis, je prends mes affaires en me disant que je vais me rattraper le week-end chez moi, moralité ce week-end je me suis acharnée à regarder des films (ce que je ne fais jamais) comme si je voulais oublier qu'il fallait que je bosse. Pareil, je me suis dit ce n'est pas si grave d'être arrétée 3 jours, je bosserai. Je suis levée depuis 6 heures et je n'ai rien fait ...
Cette procratinastion est valable y compris pour mon intérieur, mon hygiène ... Ex : Je laverai mes cheveux demain comme cela je les brusherai ... etc ... (Même si cela ne se voit pas extérieurement).
Comment combattre, ce que d'emblée je vois comme de la paresse ... Je suis mélangée dans mes sentiments entre peur, tristesse, dégout, envie que cela change, espoir de me transformer en un etre parfait et lassitude de moi-meme, culpabilité.
Je précise que j'ai fait des études longues et que déjà à cette époque je remettais déjà tout ...

Vers quelle solution je peux me retourner ?
 Divie
Mardi 16 Juin 2009

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Bonjour,

Je vous conseille de consulter 1 conseiller(e) en Fleurs de Bach.

@ +
 infoser
Vendredi 28 Janvier 2011

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Bonjour,
Je suis atteint de procrastination et diagnostiqué TDA (Trouble du déficit de l'attention) à 95%. Mon cerveau ne fabrique pas assez de dopamine. Je n'arrive donc pas à mémoriser normalement du à une gros problème de concentration.Après avoir essayé différentes méthode sans succès, j'ai trouvé une méthode qui a changé ma vie.
Allez visiter ce site sans attendre
http://www.procrastination-solution.net/Solutions.html

 chouette59
Dimanche 1 Mai 2011

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Bonjour,

J’ai 55 ans , suis formatrice après avoir repris des études sur un tard, et j'ai élevé seule ma fille qui se débrouille bien.

Mais cela n’a pas été sans combat, j’ai connu, parfois sur des années, des phases aiguës de procrastination... qui n’a pas complètement disparu, j’ai seulement appris à la reconnaître et à ruser avec.

J’espère que mon témoignage pourra aider un peu...

Les causes ? Pour ma part, elles sont nombreuses, je pense. Il existe du reste des sites s où sont exposées les causes multiples de ce comportement. C’est intéressant

Exprimer à des amis ou à des professionnels compétents comment nous pensons que s’est construit peu à peu ce comportement nous aide d’abord à trouver une sorte de confort intérieur. Ça ne suffira peut être pas à résoudre le problème, mais c’est essentiel pour déculpabiliser et se réconcilier avec soi même.

C’est essentiel car un professionnel formé à l’écoute, c’est avant tout ... une relation. Or, nous sommes pétris de relation, c’est là notre première source d’énergie, notre raison d’être.

Le professionnel, mais aussi l’ami bienveillant aident à comprendre vraiment que l'on n’est pas seul, que ce n’est pas de la paresse, qu’on n’est pas méprisable etc...

je me souviens : l'un des moments les plus importants de ma vie fut cette réponse d’un homme bienveillant, de l’âge de mon père. J’étais littéralement épuisée mentalement, après des années de désarroi, d’incompréhension de moi-même, d’auto dévalorisation . J’ai osé prononcer « Moi, la volonté, je n’y crois plus ! » Et l'ami m’a répondu avec un sourire très rassurant : « Moi non plus ! ».

Je vous souhaite donc aussi cette merveilleuse bienveillance de la part d’un être de cœur, surtout si vous en êtes encore au stade de vous attribuer à vous-même toute la responsabilité de votre comportement, ce qui n'est absolument pas justifié. Personne n’a voulu être procrastinateur, vous non plus. Vous êtes le premier à en pâtir, même si parfois les comportements ont des retombées sur les autres.

C’est face à l’autre que nous nous reconnaissons nous-mêmes et donc que nous avons plus de chance de 'voir' notre propre vie, de relativiser, de sortir de l'image que nous renvoie le miroir trompeur que nous tendons nous même. De cela, il faudra toujours se souvenir sur le long chemin pour sortir de la procrastination : N’avez –vous jamais fait l’expérience de n’avoir eu aucun courage pour démarrer une tâche, puis d’avoir appelé un ami dix minutes pour parler de tout autre chose, puis ensuite, une fois raccroché le téléphone, d’avoir su vous y mettre, presque allégrement ?

Procrastiner c’est tourner en rond à l’intérieur de soi même, c’est une prison où l’on cherche l’issue (le sens de sa vie, l’énergie, les gratifications, ou tout simplement la raison pour laquelle ça vaudrait la peine franchement de laver cette vaisselle !) Bref on cherche à l’intérieur de soi, grâce à ses seuls actes, sa seule intelligence, or, c'est là le piège. En soi seulement , c'est trop tortueux. Personne ne trouve sens durablement à sa vie, ni énergie, ni gratification s'il le recherche en lui-même uniquement.

Pour rompre avec ce cercle vicieux, il faut absolument accepter d’ouvrir une fenêtre, se décentrer de soi même, s’aérer le mental, sortir ou passer un coup de fil. l’échange, la relation, une conversation peuvent déjà suffire à commencer à s’en sortir.

très progressivement, je me suis de plus en plus réconciliée avec moi-même. Par exemple, j’acceptais l’idée que , même si je n’avais pas travaillé pendant des mois, tout en souffrant de ne pouvoir « m’y mettre », j’avais comme tout le monde droit à des vacances , à me dépayser. Car je dois préciser que pendant des années je m’interdisais cela, je restais enfermée sur le campus, ou chez moi, tout l’été etc... Comme pour me punir ?. Bien entendu, c’était un cercle vicieux. Moins je m'aérais le corps et l'esprit, moins j’avais d’énergie pour faire ce que j’avais à faire.

Maintenant, 35 ans après, je pratique encore cette «auto-réconciliation », sous la forme de discours intérieur (on appelle ça « l’élaboration psychique » !). ça va de la simple petite phrase mentale « allez va, fais-toi plaisir, mets les gants et fais la vaisselle et dans une demi heure, tu verras une cuisine nickel et là, tu te prépareras quelque chose de bon ». Au début, se faire à soi-même ces petits discours intérieurs semble artificiel, mais cela devient de plus en plus efficace et convaincant. Attention ! il ne s’agit pas de cogiter longuement, ce n’est pas de l’auto-analyse, non, il s’agit là de petits encouragements tendres et pleins d’humour pour soi même, un peu comme une petite tape affectueuse et énergique avec laquelle un papa ou une maman encouragerait son enfant : 'Allez ! c’est tout ! Fais-le !'

Le discours intérieur prendra aussi parfois la forme d’une réflexion plus longue et approfondie, avec remémoration , comme par exemple se rappeler la dernière fois qu’on a beaucoup appréhendé et retardé telle ou telle démarche, avant de s’y mettre. Et, se rappeler que finalement ça n’a pris qu’une heure, voire moins, que ça n’avait rien de très ennuyeux ni de terrible. Et inventorier dans la tête les bienfaits qu’on en a eus. Mesurer aussi le contraste entre l’angoisse qui nous étreignait avant de démarrer, et le soulagement après l’avoir fait.

Mais attention, il ne s’agit pas, là encore, de partir dans la rêverie, ou les regrets stériles, ou la culpabilisation. Non c’est une pensée intérieure construite et maîtrisée, qui est limitée dans le temps et doit être suivie d’un petit acte, si petit qu’il soit (comme de jeter les canettes, que sais-je...).

Oui, la « conscientisation » des expériences passées réussies aide à en faire d’autres, à recommencer.

Recommencer, cela ne veut pas dire recommencer par des grandes choses. Le procrastinateur est paradoxalement souvent très ambitieux, exigeant avec lui-même. Encore un cercle vicieux. Il met la barre si haut qu’il est inconsciemment découragé. Plutôt que ne pas réussir à être excellent, parfait, complet, il préfère ne rien faire du tout... (et ainsi,il peut se dire que s'il l'avait fait, cela aurait été très bien !)

La guérison passe par accepter de commencer par de petites choses car, sortir de la procrastination, c’est apprendre à être modeste, persévérant, c’est apprendre que, de toute façon, il n’y a PAS et qu’il n’y aura jamais de remède unique et radical.

Vous ne comprenez pas pourquoi vous êtes comme ça ? Mais même si vous compreniez, ça ne servirait à rien ! même si un super thérapeute pouvait tout vous expliquer, il ne pourrait pas tout changer d’un coup de baguette ! vous êtes devenu comme cela de manière complexe, progressivement, vous allez changer, certes, mais en reconstruisant progressivement, petit à petit.

On sort de la procrastination en conjuguant plusieurs remèdes, dont certains sont très personnels (des petits trucs qui « marchent » pour nous) et d’autres plus « professionnels » (aides thérapeutiques, par exemple).

Donc, on avance « petitement, modestement, partiellement » ? C’est décourageant ? eh bien non, au contraire ! Parce que dans la vie, ce sont les choses qui se font petit à petit qui sont les plus durables et qui ont le moins d’effets nocifs. Les procrastinateurs sont souvent prudents, réfléchis, perfectionnistes.

Faire un petit pas, c’est en réalité faire un grand pas. Pourquoi ? parce que c’est nous qui le faisons. Et aussi parce que la vie, l’énergie du monde n’est que dynamisme et changement. Tout est appelé à bouger, changer, évoluer, C’est une loi de la vie, de toute vie. Cela a un avantage : si on bouge un peu, si peu que ce soit, si on fait un pas, le pas suivant sera plus facile, plus naturel, plus gratifiant, la vie elle-même se chargera de nous aider.

Parfois, le fait d’avoir bougé génère encore de l’angoisse. Mais un des remèdes durables à l’angoisse, c’est l’action. Si vraiment c’est trop dur, si même l’action vous angoisse ou vous décourage encore plus , c’est que vraiment vous avez besoin de l’aide d’un professionnel, un psychologue ou un professionnel formé à l’écoute et à la relation d’aide.

Donc, en résumé :

- la relation , le recours à l’écoute professionnelle et bienveillante, et aussi aux amis,
- la réconciliation avec soi-même, (ce qui ne veut pas dire la complaisance)
- comprendre que les petites actions, les petits changements sont en réalité des pas de géants.

Mais ce n’est pas tout. Je sais maintenant, avec le temps, que ma « procrastination » peut à tout moment revenir si je ne prends pas soin de ma santé. Moi, c’est le café ! je sais qu’à partir de 6 à 8 tasses par jour, je suis plus nerveuse, je vais d’un truc à l’autre, je commence tout, sans rien terminer et je finis par me décourager.

Je sais aussi que ça se passe dans le cerveau, et que celui-ci a besoin pour bien fonctionner (et pour accepter le changement qu'on lui insuffle!) de nutriments, d’oxygène et de repos, donc d’une alimentation avec assez de protéines et de produits frais, d’air (une petite marche aide vraiment à voir les choses autrement), de sommeil (soigner les conditions d'un bon sommeil). Quand on procrastine, on a souvent tendance à s’enfermer, à ne plus cuisiner, à manger n’importe quoi, ce qui nous « bouffe » un peu plus d’énergie. On ne sort plus, par honte, ou pour inconsciemment se punir. On dort mal, donc.

Encore un cercle vicieux.

Enfin, ce qui m’a vraiment aidée, aussi, c’est

- le recours à un bon homéopathe, car cette médecine a vraiment des ressources pour certains troubles du comportement, ceux-ci étant liés aussi à la constitution de la personne, « son terrain »,

- les fleurs de Bach , oui, (« Hornbeam », par exemple, pour ceux qui ont du mal à « démarrer », mais il y en a d’autres, c’est intéressant de lire un ouvrage sur les fleurs de Bach, on y reconnaît plein de comportements)

- des disques d’enregistrements de musiques étudiées pour aider à la concentration, certains sont sérieux, personnellement, quand je mets ce disque au moment d’étudier ou même de lire, ou de faire un travail durable, je me rends compte que je ne me suis pas interrompue : http://www.zentunes.fr/musique/14-concentration.html

Sur un site, j’ai aussi lu ces quelques conseils qui m’ont aidée :

- quand on fait un travail (comme par exemple nettoyer la salle de bain), avant que ce soit fini, imaginer ce qu’on fera après (ça permet d’enchaîner mieux),

- ne pas se dire qu’on va faire tout le ménage en retard depuis un mois, mais se dire « pendant une demi-heure, je fais déjà un peu de ménage » (les procrastinateurs sont trop perfectionnistes, ou alors ils mettent la barre trop haut, ce qui les décourage),

- accepter que ce ne soit pas parfait (il vaut mieux faire un peu et que ce que ce soit un peu moins mal, même si ce n’est pas parfait du tout, plutôt que de rester à rêver pendant des heures à la perfection qu’on pourrait atteindre si on en avait le courage),

- quand ça ne va pas trop mal, au lieu de se reposer, avancer sur quelque chose (ex. trier un dossier , ranger une armoire..), de façon à inscrire en soi l'expérience d'un acte fait sans trop de mal..

Et pour moi, j’ajoute : je vais beaucoup mieux depuis que je me simplifie la vie, que je « jette » ou donne tout ce dont je ne me suis pas servi depuis quelques années,par exemple.

Je voudrais ajouter, pour vous encourager : cette procrastination a pourri une partie de ma vie mais il est tout aussi vrai que d’avoir dû la dépasser, avec persévérance et modestie m’a apporté je pense des qualités relationnelles qui me servent maintenant dans ma vie professionnelle et personnelle.

pardonnez moi la longueur de ce mail, mais on ne résume pas en dix lignes des années... je vous embrasse, bon courage

Martine
hypnothérapeute
Mercredi 4 Mai 2011

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ouaaaouu... ! quelle plume !!!!

je suis impressionné !!

voici un veritable mode d'emploi.. qui j'espère servira les internautes ....

en tant qu'hypnothérapeute je ne peux que vous féliciter pour la clarté du propos...c'est très exactement l'objectif des seances dans le cadre d'une relation à un patient : etablir ce lien qui fait sens et qui va permettre le changement

Bravo, meme si la longueur de votre texte peut effrayer, c'est superbe !!


Claude Rappaport
hypnothérapeute



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