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Beau bébé “bio”



Beau bébé “bio”
Grâce à Internet, des milliers de parents dialoguent, partagent leurs expériences dans les forums et militent pour une amélioration des conditions de l’accouchement. De même, ils s’interrogent sur la qualité de l’environnement de l’enfant. La résistance écologique s’organise… Un air frais de naturel souffle sur la naissance : allaitement maternel en progression, couches bio ou lavables, cododo (dormir le plus près possible de son enfant – voir fiches pratiques p. 28) qui s’affiche et ne s’embarrasse plus du « jugement » des psy en tout genre, portage des bébés, réflexion sur la présence des polluants chimiques dans les produits de soins ou le mobilier, etc. Les médecins sont en train de perdre le monopole de l’information sur la naissance et les soins du bébé.



Comme si, après avoir été obligés de passer par les fourches caudines de la surmédicalisation de la naissance, mamans et papas ressentaient la nécessité de se retrouver au plus près des besoins fondamentaux de l’enfant. Ni intégrisme ni prosélytisme dans cette démarche : on conjugue écologie et modernité dans le respect du nourrisson, des autres et de soi, le tout dans la joie et la bonne humeur. Une chambre sans danger Préparer l’arrivée de bébé en lui consacrant une chambre toute neuve remplie de tout le nécessaire est le souhait de nombreux parents. « À l’heure actuelle, explique Anne-Corinne Zimmer, auteure de Polluants chimiques, enfants en danger (lire entretien p. 22), les fabricants de peintures et autres matériaux n’ont toujours pas l’obligation de fournir la liste des composants.



Le consommateur en est réduit à s’en remettre aux certifications et à bien repérer les mentions du genre “ne pas appliquer près d’une flamme” qui signalent la présence de solvants. Ensuite, il est préférable de laisser la pièce au moins quinze jours sans l’investir, le temps de laisser les éventuels éthers de glycols et autres composés organiques volatils toxiques s’évaporer. » Idem pour les commodes, armoires, étagères, tables à langer et lits. « En attendant la mise en place de normes d’émission, ajoute Anne-Corinne Zimmer, on évitera tous les bois agglomérés, traités, vernis ou encollés. On choisira du pin massif brut, une valeur sûre, à peindre soi-même avec des produits choisis. » Il existe aussi des plantes dépolluantes comme le Chlorophytum par exemple, qui absorbent certains polluants, en particulier le benzène et le formaldéhyde. Ce dernier est souvent utilisé comme apprêt sur les vêtements, les rideaux, les tissus d’ameublement que l’on pensera à laver avant utilisation. Une bonne aération journalière de la chambre est recommandée. Les couches lavables Les couches lavables renvoient à l’image de la lessiveuse dans laquelle bouillait le linge, en ce temps ancien où la machine à laver n’existait pas.



Pourtant, selon les comptes de la petite entreprise Tom&Lulu, un enfant portera en moyenne 7 000 changes, pour un coût d’environ 2 000 €, qui fourniront et une tonne de déchets non recyclables compte tenu de leur protection plastique. « Les lavables, témoigne Inès, une maman motivée, leurs prix varient entre 400 et 500 € (un jeu complet). On arrive, avec une dépense d’environ 200 € de lessive, à une somme aux alentours de 700 €. Cela représente donc une économie substantielle. » Mais ce n’est pas ce qui décide les parents, l’environnement et la santé priment : « La production et l’utilisation des jetables nécessitent une consommation d’énergie 3,5 fois plus importante que pour les lavables. Environ 1,6 milliard de couches jetables sont utilisées chaque année sur la planète. Incinérées, elles favorisent la production de dioxine. En plus, on ignore totalement la nature des produits chimiques utilisés lors des process industriels. » Le design des couches lavables a bien évolué : elles existent en tissu bio (coton, velours, chanvre et bambou) sont très absorbantes et doublées de micropolaire(1) pour « l’effet au sec ». Certaines sont très élégantes avec des attaches en velcro.



« J’utilise aussi des couches jetables bio dans certaines circonstances, précise Inès, en déplacement par exemple. » Les Moltex, des couches bio allemandes (label Öko test)(2) composées à 50 % de matières renouvelables, garanties sans chlore et emballées dans un sachet biodégradable, sont un bon compromis. Seul bémol, leur prix : de 15 à 20 € en moyenne le paquet de 30. L’avenir est peut-être au blanchissage collectif, déjà expérimenté dans deux villes de France. Le matin, on dépose le sac ou seau – hermétiquement fermé – de couches sales sur le palier et on les récupère toutes propres… En Saône-et-Loire, dans le cadre d’un programme de gestion des déchets, la crèche de Saint-Marcel expérimente depuis début 2007, les couches lavables (3). La crèche avait utilisé 23 900 couches jetables en 2006 ! Si l’expérience est concluante, les 38 communes du Grand Chalon adopteront les premières. Les cosmétiques bio Les bébés ont la peau particulièrement fragile pendant les premières années. Ils sont très sensibles aux agressions chimiques des produits cosmétiques classiques (savons, shampoings, dentifrices, etc). Afin d’éviter parabènes et autres substances dont on connaît mal les dangers, on privilégiera les logos Nature et Progrès ou Cosmébio délivrés par Ecocert (Label Eco et Label Bio) ou encore BDIH, un label allemand, très exigeant mais encore peu présent en France. « Leur composition exclut les paraffines et les silicones, les parfums et les colorants de synthèse, les composants irradiés ou issus d’organismes génétiquement modifiés, les matières premières d’origine animale sauf la lanoline ou le miel, les conservateurs.



Ils utilisent des composants végétaux issus le plus souvent de l’agriculture biologique. » Tant qu’à bien faire, on essaiera de choisir les produits qui vont jusqu’au bout de la démarche de développement durable, c’est-à-dire ceux qui proposent des recharges, un conditionnement familial et limitent la quantité de déchets. Ils ne sont pas plus chers que les produits cosmétiques haut de gamme… Sans revenir au gant de toilette, on préférera les lingettes lavables qui s’emploient comme les jetables du commerce et qui les remplacent aisément. Elles s’utilisent partout, à la maison, en voyage, avec de l’eau, du savon, du liniment oléocalcaire(4), de la lotion, etc. Le ménage écolabellisé Lessive, produits pour la vaisselle, pour les vitres, les sols… toute la famille respire ces agents chimiques qui envahissent les placards et polluent l’air intérieur. Choisir les produits estampillés « écolabel », biodégradables à près de 100 % avec un emballage recyclable et rechargeable. Bannir les aérosols et autres parfums chimiques au profit des huiles essentielles bio. Pour bénéficier d’un bon air, c’est tout simple : on aère dix à quinze minutes par jour en pensant en hiver à baisser le chauffage. Aux oubliettes les lingettes multi-usage ! Retour aux bons vieux chiffons d’antan, aux paillettes de savon de Marseille ou utilisation des noix de lavage (5) dans le lave-linge. Et pourquoi pas le lavage du sol au savon noir et partir faire ses courses avec bébé dans son écharpe de portage et le bon vieux cabas à la main ? Ce n’est pas compliqué la vie en bio !•



(1) Tissu issu du recyclage des matières plastiques. (2) Le label Öko test est donné par le leader allemand des revues écologiques Öko test magazine. Ce dernier teste tous les produits de divers secteurs industriels et traque les substances nuisibles et toxiques. Il mentionne aussi si le produit s’utilise facilement. (3) On consomme moins d’eau à laver des couches qu’à fabriquer celles qui sont jetables. (4) À base d’huile d’olive et d’eau de chaux on peut le fabriquer soi- même. (5) Les noix de lavage sont les fruits d’un arbre qui pousse en Inde et au Népal, le Sapindus Mukorossi. Elles sont utilisées depuis des siècles. Les coques des noix contiennent une substance nettoyante, la saponine, qui opère comme un savon naturel au contact de l’eau.


Source : limpatient.wordpress.com


Rédigé le 16/05/2008 à 12:44 modifié le 16/07/2009


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