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La maladie a-t-elle un sens ? Avec Willy Barral, Thierry Janssen et Michel Odoul



Que voulez-vous dire par là ?

Je veux dire d’une manière générale que la réponse est en nous. Or, on a tendance à aller chercher cette réponse dans telle ou telle école qui détiendrait La vérité : il ne faut pas fabriquer de nouveaux dogmes.

Toute l’économie du décodage biologique de Ryke Geerd Hamer, par exemple, est une dynamique géniale, mais elle a tendance à tomber dans un système, qui peut faire craindre à l’aggravation.

Le sens, c’est comme la quête du Graal, il nous échappera toujours.

C’est la « quoibilité », un néologisme très intéressant qui nous permet de rester toujours mobile dans la question, cela ouvre l’intelligence. C’est ainsi que l’on avance sur la voie de la guérison.

Il ne faut pas que je reste agrippé à des théories, je dois essayer d’être à l’écoute de mon corps, au plus profond de mon être. Les réponses seront trouvées en moi : nous avons une propension à aller chercher en dehors de soi ce qui est déjà là.

Cette propension à mettre toujours nos conflits à l’extérieur, fait que comme le corps pense, comme le corps ressent, cela fait surface en maladie, car le persécuteur est toujours à l’interne. La plupart de nos maladies sont des « dire du corps » qui ont du mal à se dire.

On peut sortir de cela avec l’aide d’un guide, non d’un maître, car le maître tue le libre-arbitre. Le maître devient lassant, il n’aide pas à penser.


Qu’exprime la maladie ?

La maladie, c’est quelque chose qui veut se dire. Elle a une fonction d’enseignement. Les conflits sont internes et ils font volcan en nous. Pour reprendre cette image : les volcans bouillent, mais en même temps ils projettent une lave qui en elle-même purifie le cœur même de la terre.

La maladie a une fonction vitale, elle n’est pas d’abord à combattre. Les gens ne savent pas ce qu’ils ont en eux, parce qu’ils sont enfermés dans cette culture schizophrénique de la séparation du corps et de l’esprit. C’est « le péché dans le corps ». Or, je n’ai pas un corps, je suis mon corps, disait Nietzsche. L’esprit est déjà dans la cellule.

Il y a une dynamique de la vie de l’esprit, la cellule sent et la cellule informe l’esprit. Et tout ceci est en interaction permanente.

Par où l’information passe-t-elle, ça c’est une autre histoire !

Nous irons mieux quand nous cesserons d’avoir cette culture de schizophrènes.

Les superstitions, les croyances dans les religions, tout ce qui traîne dans l’air comme les bactéries, etc. fait que nous sommes pétris de culture normative, pas d’intelligence. Tout ce qui fabrique la maladie, et la pire qui soit, s’appelle « la normose à haute dose » pour moi !

Les gens meurent de conflits internes qu’ils auto-alimentent, ils sont eux-mêmes leur persécuteur interne. Ils n’écoutent pas leurs désirs, ou bien les confondent avec leurs besoins. La peur crée de la maladie, comme la vanité d’ailleurs !

Pour moi, c’est cela le péché : c’est une erreur de cible, donc une erreur de pensée. On se crée un credo, parce qu’on a perdu foi en notre libre-arbitre, or il est extrêmement précieux le libre-arbitre.


Le transgénérationnel, pour vous, cela soigne aussi ?


Nous sommes tous sujets d’une histoire. Le transgénérationnel est un outil extrêmement précieux pour nous rendre intelligent. Il est libératoire, car il nous aide à prendre de la distance par rapport à notre propre culpabilité. Grâce à un travail sur son histoire transgénérationnelle on passe de la culpabilité à la responsabilité ! Ce n’est pas de votre faute, mais de votre fait, disait très bien Françoise Dolto.

Alors, c’est un concept qui ouvre, mais, une fois encore, à condition de ne pas en faire un système. Il ne faut pas sortir du libre-arbitre. Le transgénérationnel aide à penser : qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? Il y a eu, comme on dit, des cadavres dans le placard, mais une fois qu’on la connaît cette histoire, il faut la désapprendre, se différencier de l’histoire transgénérationelle. On est héritier de son histoire, mais également sujet autonome de désir.

Dans le processus de différenciation se trouve la guérison : il faut se détacher de tous ces fils lilliputiens qui nous ont collé au sol.

La maladie doit rester un processus vital pour nous aider à vivre.

Il nous faut toucher au cœur du sens, pas pour le tuer - trop de sens tue le sens - mais pour ouvrir à une intelligence nouvelle avec lui.

La maladie nous rend le service de guérir une partie de nous-même à laquelle on n’avait pas accès jusque-là. C’est la maladie pour se guérir, pourrait-on dire : une dynamique où le sujet trouve lui-même ses guides pour être accompagné dans la guérison...

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Rédigé le 01/09/2010 à 00:11 modifié le 06/09/2010


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Commentaires articles

1.Posté par Barbe le 01/03/2011 10:16
Bonjour,
J'ai beaucoup apprécié votre article. D'une part parce qu'il apporte des éléments de réponse. Mais aussi parce qu'il apporte des questions. Or celles-ci pour beaucoup ressemblent aux miennes.
Effectivement la maladie doit répondre à un besoin d'une personne. C'est une expression mais c'est aussi un moteur qui va soigner quelque chose au fond de chaque individu, particulier à chacun. Cette idée de schizophrènie intérieure est très juste; cette dossociation destructrice, ce grand disfonctionnement.
Mais eut-on aller plus loin encore en se demandant si la mort ne remplit aussi un rôle similaire. Guérir en mourrant parait un peu surprenant, c'est vrai. Mais sans pousser jusque là, quelle est l'utilité de la mort. Freud parlait de pulsion de mort, ce qui est profondement négatif. Mais qu'est-ce qu'apporte la mort à l'homme? Quel est le role de la mort dans l'humain et dans son psychisme?
Si vous avez des éléments de réponse je suis preneur... ou partageur!
Bien cordialement
David-Etienne Barbe
Praticien en relation d'aide analytique sur le site Psy en ligne ( http://www.psy en ligne.org )

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